Bilan de fin de saison : Harrison Barnes


C’est avec tristesse que nous voyons finir cette seizième saison sans playoffs. Les Kings viennent de toucher le Graal de la lose en NBA, aucune équipe n’a fait pire dans l’histoire de la grande ligue américaine. Il est temps de faire un long bilan de la saison qui vient de se produire. Place au cas d’Harrison Barnes.

L’ailier vient de terminer sa quatrième saison sous les couleurs des Kings, habitué à ne plus voir les lumières d’un terrain NBA après la première dizaine d’avril. Sa voix durant la saison fut de nouveau importante, même si elle tarde à s’exprimer en dehors des vestiaires. Son trade fut d’ailleurs encore une fois question brûlante lors de la très redoutée Trade Deadline. Encore une fois, le Front Office des Kings a décidé de le garder malgré une côte plutôt honnête sur les marchés. Zoomons sur les particularités de sa saison.

Statistiques

16.4 pts – 5.6 rbds – 2.4 ast – 0.7 stl – 0.2 blks à 46.9 % au tir, 39.5% à 3 pts et 82.6% aux LF

Ce qui nous a plu : un ailier très correct…

Une chose s’est confirmée. Encore et toujours, Harrison Barnes nous prouve être une pièce très interessante, son talent est indéniable et sa technique lui permet d’être une menace offensive sérieuse. Au poste, en pénétration, derrière l’arc, dans la provocation des lancers, tout cet arsenal a de nouveau était en vu durant la saison.

Il finit la saison à 16.4 pts, 5.6 rbds, 2.4 pds à 47% au tir et avec un beau 39.4% à 3 pts. Des chiffres qui se ressemblent au fur et à mesure des années passés à Sacramento. Il a surtout eu un début de saison tonitruant avec des performances remarquables pour donner l’exemple lorsque le Renard se montrait absent. Sur les 11 premiers matchs, le Black Falcon tourne à 22.5 pts, 8.7 rbds, 2.7 pds, 1.1 stls à 49.7% au tir et à 43.5% à 3pts.

Ce qui nous a déplu : … mais un ailier inconsistant

Une autre chose s’est confirmée cependant. Encore et toujours, Harrison Barnes a disparu pendant de longues périodes, où son impact fluctuait sans pour autant se stabiliser. Son début de saison a laissé place par la suite à des montagnes russes. 

C’est quelque chose qui ne lui permet pas de se poser en claire troisième option de son équipe, elle qui aurait grandement besoin de cette option en constance dans le temps. Or, elle ne peut et ne pourra pas compter sur Barnes pour le devenir à l’avenir.

Un trade ? Non, juste que les limites du joueur sont là et qu’il devient difficile de demander plus au Black Falcon. Il pourrait cependant, en fonction des mouvements faits cet été, devenir le couteau suisse de l’équipe et peut-être une voix sur le terrain.

En parlant de voix, la qualité de leader dans le vestiaire peut être discutée, toutefois on attend encore des progrès pour ressaisir les troupes dans l’arène. Des limites visibles et handicapantes mais qui peuvent changer si le rôle évolue.

La perf’ de la saison : vs Portland Blazers le 20/10/2022

36 pts – 9 rbds – 2 pds – 2 stls à 52.6% au tir et 72.7 % à 3 pts (8/11 !!)

Ironiquement, c’est le premier match de la saison 2021-2022 qui reste sa meilleure performance. La victoire contre les Blazers en prime pour clôturer une soirée magnifique du Black Falcon.

Pas grand chose à dire d’autre sur Harrison Barnes : un joueur qui un bagage très intéressant mais qui ne semble pas dans le bon rôle, un rôle où il pourrait exploiter des acquis bien solides.


Source photo : hoopshabits.com

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