De’Aaron Fox signe son record en carrière… pour rien


Après cette leçon de basket prise contre les Clippers (138-100) et quelques sorties médiatiques où la frustration se faisait sentir, nos rois devaient affronter les Pelicans pour le dernier match du Home Stand.

Nos adversaires étaient sur une série de 5 défaites d’affilées et cumulaient 105 points par match. Une chance donc pour nos Kings de renouer avec la victoire. Sacramento, Auteur de performances plus qu’inquiétantes et détenteur de la pire défense de la ligue (30 ème de la NBA avec un defensive rating de 121.2 et 123.6 points encaissés par match), n’avait qu’un objectif : se rattraper et proposer un match décent.

Plusieurs choses sont à observer, des bonnes comme des mauvaises, notamment sur le banc. Rentrons dans le vif du sujet et cette fois-ci, on ne va pas se gêner.

QT1 : 25-34 Pelicans

Malgré un 7-2 posé d’entrée afin de commencer le match, c’est bien les Pelicans qui vont avoir la main sur ce premier quart-temps. Les joueurs de la Nouvelle-Orléans ne tardent pas à comprendre les faiblesses défensives de notre équipe et vont se faire un malin plaisir d’agresser l’intérieur de notre raquette avec un Zion qui préchauffe. Il y a une adresse globale plutôt bonne pour eux (58.3% au tir) mais ils vont surtout s’exprimer avec les nombreux rebonds gobés par leur soin (14-6 pour les Pelicans dont 4-1 au rebond offensif).

Malgré un bon début de match de Fox et de Bagley, les Kings vont avoir du mal à trouver des tirs ouverts et vont se reposer sur le renard le plus rapide de l’Ouest. Une adresse globale quant-à elle plutôt convenable (47.6% au tir) mais une adresse atroce du périmètre (22.2% à 3pts pour 9 tirs tentés).

Défensivement, vous connaissez la chanson : aucunes rotations et peu d’intensité en ce début de rencontre qui rime avec ennui . Deux turnovers de notre côté et le tour est joué. On attend donc un réveil.

QT2 : 58-67 Pelicans

Une seconde unit qui vient de se prendre 14-6 dans les deux dernières minutes du premier quart-temps… Pourquoi changer une équipe qui perd ? Walton persiste et ne s’ajuste pas jusqu’à la rentrée de la plupart des titulaires. Une carrière de clown lui siérait peut-être mieux. Bref, les Pelicans continuent de nous agresser à l’intérieur avec cette fois-ci une option parking (63.2% au tir dont 57.1% à 3 pts pour 7 tentés). Les paniers s’enchainent et les 60 points encaissés sont rapidement atteints.

Coté Kings, nous récupérons une adresse globale intéressante et quelques séquences offensives en transition nous permettent de scorer. Toutefois, cela est bien vain tant nos intérieurs se font martyriser en défense et notamment au rebond (9-4 pour New-Orleans et 3-1 au rebond offensif). Notons tout de même que Fox et Bagley continuent d’être dans leur match et ils arrivent à développer une connexion qui va les aider offensivement. Un travail discret et solide de la part d’Holmes mais un Barnes en deçà encore une fois.

Avec 7 passes décisives, le jeu offensif n’est pourtant pas magnifié par un collectif léché. La statistique qui le prouve ? 7 turnovers pour les Kings et certains bien évitables.

QT3 : 94-97 Pelicans

La tendance s’inverse dans ce quart-temps que l’on sait décisif tant il est synonyme de contre-performance pour les pensionnaires californiens. En dépit d’un Hield très limite, Fox et Bagley continuent leur chantier, avec des moves tous aussi bons les uns que les autres de la part de notre duo du futur (si si, il faut y croire… S’il vous plait?). Nous retrouvons une adresse très correcte et à tous les niveaux (56.5% au tir dont 45.5% à 3pts pour 11 tentés) tout en profitant de quelques instants de maladresse du côté des adversaires.

La défense reste très limitée et les Pelicans arrivent facilement aux 90 points alors qu’il ne reste plus que 5min30 à jouer (83.3% à 3pts pour 6 tentés). Une intensité défensive dans la raquette durant la fin de ce troisième quart-temps, quelques contres (3) et un réveil de nos snipers nous permettent de recoller au score et de peut-être espérer un hold-up.

L’équipe aurait bien besoin de rotations défensives correctes pour tenir, mais nous en demandons trop au vu du lampadaire qui nous sert de coach (et qui gagne de temps à autre ses challenges… en même temps il ne gagne que ça). Il faut quand même souligner l’incroyable aisance de Zion à pénétrer notre « défense » et sa capacité à scorer, que ce soit en brutalisant le cercle ou tout en finesse.

QT4 : 123-128 Pelicans

La fin du match ne laissait guère de suspense tant ce dernier quart est symptomatique du mal qui hante notre chère équipe. La maladresse de nos adversaires au-delà du périmètre (20% à 3pts pour 5 tentés) n’aidera en rien les Kings qui vont continuer à se faire martyriser dans le secteur intérieur (84.2% aux lancers pour New-Orleans pour 19 (!!) tentés).

Un peu de précipitation sur certaines séquences offensives, les nombreuses rentrées de Cory Joseph au fil du match et notamment sur ce dernier quart-temps puis une défense toujours aussi poreuse et sans ajustement auront raison de nos jeunes rois.

Un career-high de Fox ainsi que la combativité de Bagley et d’Holmes nous permettent de tenir jusqu’à la fin du match mais avec une adresse à peine tolérable (41.7% au tir et 30% à 3pts pour 10 tentés), il est difficile de renverser le cours des choses en notre faveur. Applaudissons toutefois la créativité de notre coach en sortie de temps-mort qui va mettre en place une stratégie visant à faire faute directement sur Adams alors que nous sommes à -1 dans les 3 dernières minutes du match ET avec le bonus pour l’adversaire (lancers qu’Adams mettra). Chapeau l’artiste. Dans l’incompétence, on peut difficilement faire mieux.

Résultat : DÉFAITE

H-U-I-T! 8 défaites sur les 10 derniers matchs et 8 matchs d’affilés avec plus de 120 points encaissés, brisant ainsi le record et devenant la plus longue série de matchs à plus de 120 points encaissés sur ces 35 dernières saisons. Quel palmarès pour notre équipe et surtout pour un coach aussi emblématique dans cette culture de la lose et du grand n’importe quoi. Un tonnerre d’applaudissements pour cet homme qui ferait mieux de se préparer à fréquenter le Pole Emploi car il sera difficile de trouver un autre poste de coach après ce qu’il vient de faire.

Un bilan de ce Home Stand vous sera dressé dans les prochains jours. Notons quand même l’excellent match de Fox, le travail discret mais efficace de Holmes et le bon match de Marvin Bagley III. D’ici là… Wait & see !

Boxscore finale

  • Fox : 43Pts (career high !!), 4Rbds, 13Pds, 4Stls
  • Bagley : 26Pts, 10 Rbds, 1Stl, 1Blk
  • Hield : 18Pts, 4Rbds, 3Pds, 5/12 au tir
  • Holmes : 16Pts, 7Rbds, 1Pd, 1Stl, 2Blks
  • Barnes : 7Pts, 1Rbd, 7Pds, 2/8 au tir

Crédit photo : Rocky Widner / Getty Images

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