La période 1998-2004 : The Greatest Show on Court

L’ère du Greatest Show on Court … Les plus anciens d’entre nous l’ont vécue et s’en rappellent avec nostalgie. Les autres la connaissent grâce aux nombreux articles et vidéos à ce sujet. Cependant, tout le monde est d’accord pour dire que les années 1998 à 2004 sont les plus belles que l’on ait vues du côté de Sacramento : une équipe sans superstar mais un jeu collectif léché à montrer dans toutes les écoles de basket.

Sacramento Kings France a décidé de revenir pour vous sur l’âge d’or des Kings. Après un récapitulatif de ces 6 saisons, nous reviendrons sur les joueurs majeurs qui ont marqué cette époque.

RÉCAP’ HISTORIQUE : 1998 – 2004, L’ÂGE D’OR DES SACRAMENTO KINGS​

Le point de départ de ces belles années est 1998, plus précisément l’été 1998 où plusieurs joueurs majeurs font leur arrivée dans la capitale californienne.

Lors de la draft, les Kings sélectionnent en 7e position un certain Jason Williams, White Chocolate pour les intimes. Ensuite, ce sont Vlade Divac (signé en tant qu’agent libre), Chris Webber (acquis via un trade qui envoie Richmond et Thorpe à Washington) et Peja Stojakovic (drafté en 1996) qui débarquent à Sacramento. Le moins que l’on puisse dire c’est que le General Manager de l’époque, Geoff Petrie, pose de solides bases pour relancer la franchise. C’est également à ce moment là qu’est recruté Rick Adelman en tant que nouveau coach : un véritable succès puisqu’il est parvenu à qualifier les Kings en Playoffs à chacune de ses 8 saisons à la tête de l’équipe, entre 1998 et 2006.

Saison 1998 — 1999

Le jeu est rapide et la circulation de balle est impressionnante, ce qui n’a pas manqué de surprendre bon nombre d’équipes. Même si la défense n’est pas tout à fait au point et que Jason Williams, de par son style de jeu spectaculaire, provoque beaucoup de turnovers, l’équipe commence à se bâtir une solide fan-base. La saison se termine sur le bilan de 27 victoires pour 23 défaites, l’exercice ayant été écourté par un lock-out.

La plupart des arrivées dans l’équipe ont eu un impact immédiat : Divac offre une ligne de stats parmi les meilleures de l’équipe, Webber est meilleur rebondeur de la Ligue et est nommé dans la 2ème All-NBA Team et Williams intègre la 1ère All-Rookie Team.

Lors des Playoffs, les Kings sont sortis au premier tour par le Utah Jazz sur le score de 3-2.

Saison 1999 — 2000

Lors de cette saison, les Kings acquièrent Nick Anderson via un trade et terminent 8e de la Conférence Ouest avec un bilan de 44-38. Au premier tour des Playoffs, ils rencontrent les Lakers et sont éliminés sur le score de 3-2. Si vous cherchez le point de départ de l’éternelle rivalité avec les Purple & Gold, c’est ici !

Saison 2000 — 2001

Cette saison-là, les Kings continuent leur reconstruction et font l’acquisition de 2 joueurs qui se révèleront très importants par la suite. En vue d’améliorer leur défense, ils décident d’envoyer Corliss Williamson aux Raptors pour récupérer Doug Christie. Egalement, ils draftent Hedo Turkoglu en 16e position. Le turc se révèlera être un solide joueur en sortie de banc.

C’est à ce moment-là que Rick Adelman propulse Stoja dans le 5 majeur. Une idée de génie puisque sa connexion avec C-Webb, en plus d’être complémentaire, sera très prolifique pour l’équipe. Le jeu des Kings, rapide, collectif et spectaculaire, fait grimper la côte des joueurs de Sacramento : c’est en Février 2001 que le magazine Sports Illustrated sort la légendaire couverture « The Greatest Show on Court » sur laquelle figurent J-Will, Doug Christie, Peja Stojakovic, Vlade Divac et Chris Webber. A ce moment-là, les Kings sont l’équipe la plus excitante à regarder

Une fois de plus, l’équipe se qualifie pour les Playoffs avec son meilleur bilan depuis 40 ans : 55-27. Enfin, les Kings passent le premier tour au dépend des Suns (3-1) mais tombent une nouvelle fois sur un os en la personne des Lakers, futurs champions, qui ne feront pas dans la dentelle en leur infligeant un sweep.

Saison 2001 — 2002

Lors de l’intersaison 2001, les Kings décident de se séparer de Jason Williams en l’envoyant avec Anderson aux Grizzlies afin de récupérer Mike Bibby et Brent Price. Bibby apportera beaucoup plus de discipline et de contrôle au poste de meneur. Par ailleurs, Sacramento re-signe Webber au maximum.

Ces deux décisions posèrent alors les bases de la meilleur saison de l’histoire de Sacramento : moins spectaculaire mais toujours en maitrisant le jeu collectif à la perfection, les Kings terminent l’exercice avec l’excellent bilan de 61-21 (meilleur bilan de NBA cette année-là), ne perdant que seulement 5 matchs à domicile et s’adjugeant par là-même la Conférence Ouest.

En Playoffs, après avoir écarté Utah au premier tour et Dallas en demie-finale, Sacramento retrouve les Lakers en Finale de Conférence pour ce qui sera une des plus belles mais aussi une des plus controversées série de Playoffs de l’histoire. Les Kings tiennent tête aux double-champions en titre, en menant 3-2 (grâce à un game-winner de Mike Bibby lors du Game 5) au moment d’aborder le Game 6 au Staples Center. C’est ce match-là qui fait basculer la série avec un arbitrage scandaleux : pas moins de 27 lancers francs sont accordés aux Lakers dans le seul quatrième quart temps, Divac et Pollard devant quitter le terrain pour 6 fautes. La plupart des fautes sifflées sont incorrectes, et ce de manière flagrante. De plus, certains coups de sifflets qui auraient du être accordés aux Kings ne l’ont pas été (à noter ce coup de coude de Kobe Bryant sur Bibby juste devant un arbitre, non sifflé sur ce match mais qui vaudrait aujourd’hui une expulsion, une suspension et une belle amende). Cet incroyable match se terminera alors par une défaite des Kings, ce qui amènera la série à se décider dans un Game 7 à Sacramento. Après overtime, dans une partie ultra serrée, ce sont les Lakers qui s’imposent et avancent vers les Finals. Cette série est la plus grande désillusion de l’histoire des Kings : sans cette affaire, les Kings se seraient qualifiés pour les Finals et auraient pu remporter le titre.

Saison 2002 — 2003

Cette saison-là, le bilan des Kings s’élève à 59-23 et l’objectif est clair : se venger des Lakers. Après avoir facilement disposé du Jazz au premier tour des Playoffs, les Kings remportent le Game 1 de la demie-finale face aux Mavs et semblent se diriger vers une nouvelle finale de Conférence. Mais le sort en décida autrement puisque, lors du Game 2, Webber se blessa gravement au genou, ce qui lui valu d’être opéré. Privé de l’un de leurs meilleurs joueurs, les Kings donnent tout dans cette série mais finissent par s’incliner en 7 matchs.

Saison 2003 — 2004

Cette nouvelle saison est marquée par le retour, en milieu d’exercice, de Chris Webber après sa grave blessure au genou et son opération. Malheureusement, celui-ci a perdu de sa vitesse et de son explosivité. Malgré cela, les Kings se qualifient pour les Playoffs après une saison à 55 victoires. Après s’être vengé de Dallas au premier tour, les Kings retrouvent les Timberwolves d’un Garnett au sommet de son art et perdent 3-4 après s’être vaillamment battus tout au long de la série.

PRÉSENTATION DES JOUEURS MAJEURS​

Tariq Abdul Wahad (ex Olivier Saint Jean) 1997-1999

Comment pourrions-nous commencer sans évoquer le seul Français ayant porté nos couleurs ?

Effectivement, vous me direz qu’il ne fait pas partie de l’âge d’or de notre équipe préférée, maiiiiis quand même !

Drafté en 1997 à la 11e position par nos Kings, il a donné envie à la communauté française fans de Basket de s’intéresser à cette équipe.

Ayant une réputation de joueur athlétique à sa sortie de fac (San José State), Tariq fera parler sa puissance pendant ses deux saisons parmi nous, mais au fil des mois se transformera en spécialiste de la défense (lui ayant un shoot extérieur défaillant au début de sa carrière)

Lors de sa saison rookie, il est barré par la légende Mitch Richmond et joue donc peu (59 matchs joués dont 16 comme starter pour 6.4pts et 2rbs) mais flambe lors du dernier game en l’absence de Rich pour scorer 31pts (record en carrière) contre les tout récents Grizzlies de Vancouver.

Lors de sa saison sophomore, il s’adaptera parfaitement au jeu collectif prôné par le nouveau coach Adelman ou il tournera à 9.3pts et 3.8reb avec 49 apparitions en starter, atteignant même les Playoffs où les Kings seront sortis au premier tour par le Jazz, double finaliste sortant.

Malheureusement pour lui, le staff décide le trader à Orlando le 3 août contre Nick Anderson.

Mais il restera à jamais, pour nous Français fans des Kings, dans la légende.

Jason Williams 1998 – 2001

Drafté en 7e position à sa sortie de fac (Florida Gators où il explosera le record d’assist sur un match avec 17), ce joueur à la dégaine et à la coupe de monsieur tout-le-monde va vite traumatiser la NBA entière.

Dès sa saison rookie, il apparaît systématiquement dans les top 10 avec ses passes aveugles et son jeu ultra spectaculaire dans une équipe qui s’y prête bien, amenant ainsi un gros coup de projecteur à Sacramento, il finit 2e au vote du Rookie de l’année derrière un certain … Vince Carter et est sélectionné dans le All Rookie game avec ses 13pts et 6ass en 36min.

D’ailleurs, lors du rookie game de la même année pendant le all star week-end, il signera sa passe du coude qui deviendra légendaire : le numéro 55 devient une icône à une époque ou le jeu « And1 » est partout et son jersey est l’un des plus vendus de la ligue.

Il sera d’ailleurs sélectionné pour le vrai All Star Game en 2000 et 2001 mais y sera absent pour cause de blessure.

Malheureusement, son jeu si street a le défaut d’être inconstant et il termine souvent les matchs sur le banc au profit de Bobby Jackson (on en reparle plus tard).

Pendant ses 3 ans, il jouera 295 matchs dont 277 en tant que starter pour 11.3pts, 6.3ass et 2.7reb soldées par trois participations en Playoffs et surtout des places de numéro 1 du top 10 à la pelle.

Adelman étant usé par son comportement impulsif et son jeu irrégulier, le staff décide de le trader contre Mike Bibby le 27 juin 2001.

La fin d’une belle aventure pour J-Will et nos Kings.

Peja Stojakovic 1998 – 2006

Drafté en 14e position en provenance du PAOK Salonique où il restera deux ans pour y parfaire son basket et son shoot, Peja débarque dans la grande ligue et aux Kings en même temps que son compatriote Vlade Divac qui le prendra sous son aile.

Saison marquée par le lock-out et qui ne comptera que 50 matchs, Stoja en jouera 48 en sortie de banc, le plus souvent pour remplacer le poste trois titulaire de l’époque Corliss Williamson, statut auquel il n’était pas habitué pendant ses années en Europe. Peinant à s’adapter au jeu NBA, il tournera à 8 petits points par match mais avec un coup de chaud à 26pts contre Utah.

Lors de sa saison sophomore et « débarassé » de Williamson, Peja gagne en temps de jeu et ses stats gonflent sensiblement avec 12pts, 3.7rbs et 1.4ass mais c’est surtout son pourcentage au shoot qui impressionne le staff avec 50% au tir à deux points et 38% à 3pts.

Mais c’est pendant la saison 2000-2001 qu’il va exploser. Titulaire indiscutable, il tourne à 20.4pts et 6reb (47% au tir et 40% à 3pts). Malheureusement, les Lakers nous barreront la route (avec en 2002, l’escroquerie du siècle) où il assistera blessé aux quatre premiers matchs de la finale de conf’ 2002.

Sa meilleure saison sous nos couleurs restera la saison 2003-2004 où il sera la première option offensive avec la blessure de C-Webb, il tournera à plus de 24pts et 6reb (49% au tir et 43% à 3pts) et son shoot sera autant craint que respecté.

Sélectionné trois fois pour le all star game pendant cette période (2002-2003-2004), il y gagnera deux fois le concours de shoots à 3pts.

Il sera échangé aux Pacers en janvier 2006 contre Ron Artest. Sa carrière finie, son jersey a été retiré le 16 décembre 2014 lors de la mi temps d’un game contre le Thunder.

Bobby Jackson 2000 – 2005

Arrivé en provenance des Wolves en 2000 sur la pointe des pieds, Bobby « Action » Jackson va vite devenir indispensable au sein de l’équipe. Véritable pile électrique une fois sur le terrain, le Jamal Crawford des années 2000 finit même les matchs à la place de Jason Williams beaucoup trop inconstant dans les fins de matchs. N’ayant pas des stats fantastiques, il arrive tout de même à décrocher le titre de meilleur sixième homme de la ligue en 2002-2003 avec 15.2pts, 3.7reb et 3.1ass.

Il restera dans les mémoires pour son activité des deux côtés du terrain, ses coéquipiers l’ont adoré et vantent encore son professionnalisme (et je l’ai aussi beaucoup aimé).

Mike Bibby 2001 – 2008

Arrivé en juin 2001 en échange de Jason Williams au lendemain d’une élimination en Playoffs face aux Lakers, Mike Bibby devait faire passer un cap à une équipe talentueuse mais qui manquait d’un vrai meneur d’hommes sur le terrain.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fut un grand artisan de, ce qui fût et est toujours, la meilleure saison NBA de l’histoire des Kings avec 61 victoires pour 21 défaites.

Bien plus consistant que son prédécesseur, Bibby tournait à 13.7pts, 5ass et 2.8reb par match. Pas les stats les plus flamboyantes de la ligue, mais c’est sur le tempo et la sérénité dans le jeu que Bibby impressionne. Et c’est lors des Playoffs et la fameuse série contre les Lakers que Bibby démontrera qu’il a les « cojones » pour être un meneur de la trempe des meilleurs de la ligue.

Tout le monde se souvient du game winner lors du match 5 d’une des séries les plus serrées de l’histoire (et une des plus contreversées), mais Bibby tournera lors de cette confrontation à 22.7pts, 4.4ass et 3.6rbs en l’absence d’une des armes offensives de l’équipe qu’était Stojakovic. Il devint le héros de Sacramento.

La saison suivante fut gâchée par une longue blessure qui le priva de nombreux matchs (il n’en jouera que 55) mais les Kings perdront en demi finale de conf’ privés de Webber, face à Dallas.

Il jouera tous les matchs les saison suivantes mais l’équipe ayant pris un autre virage, il sera tradé en 2008 aux Hawks en échange de Shelden Williams, Anthony Johnson, Tyronn Lue, Lorenzen Wright et une second tour de kraft (rien que ça).

Doug Christie 2000 – 2005

Arrivé dans un trade conclu entre les Raptors et les Kings envoyant Corliss Williamson, Christie était la pièce manquante défensive que n’avait pas cette équipe offensive mais friable défensivement.

Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de la ligue, il était un poison pour tous les arrières NBA. Dur sur l’homme avec une intensité d’un pitbull affamé, Doug savait étouffer les meilleurs scoreurs au point d’être élu dans la All Défensive Second Team lors des saisons 2000-2001 et 2001-2002 (tiens tiens).

Tout fan des Kings qui se respecte se souviendra de son uppercut gauche sur Rick Fox lors de la série de conf’ perdue en 2002 (si tu as vu ce match, tu te rappelles forcément l’avoir applaudi tellement tu aurais voulu être à sa place).

Sur ses trois ans aux Kings, il ne loupa en saison régulière QUE 3 matchs pour des stats de 10.6pts, 4.3reb, 4.2ass, et 2stl ce qui démontra sa polyvalence et son importance dans les tâches ingrates.

Il sera échangé en janvier 2005 au Magic contre Cuttino Mobley et Michael Bradley

Vlade Divac 1998 – 2004

Arrivant libre à l’été 1998, Vlade devint vite le leader et le capitaine de cette jeune équipe pleine de talent.

Doué d’un bagage technique hors norme due à sa formation Yougoslave et étant, encore aujourd’hui, considéré comme l’un des meilleurs pivots passeurs de l’histoire NBA, il formait une des plus belles raquettes de la ligue avec son compère Chris Webber ayant pour particularité d’avoir une moyenne d’assists supérieure à 4 (quand même incroyable)

Spécialiste du pick’n’roll (du flop les mauvaises langues diront) avec des passes dignes de son meneur J-Will, et ayant un shoot plus que convenable pour un pivot, il était une arme pour ces Kings basés sur le run and gun.

Faisant une année plus que réussie lors de la saison 2001-2002, il fut invité à remplacer le Shaq lors du All Star Game.

Devant se coltiner ce même Shaq lors de la finale de conf’, il tourna tout de même à 14.4pts, 10rebs et 2.1ass (ses meilleures stats sur une série de playoffs), il sortit pour 6 fautes lors du game 7 perdu.

On retiendra avec douleur que c’est lui qui a donné involontairement la balle à Horry pour le game winner lors du game 4 à Los Angeles.

Il signera free agent aux Lakers en 2004 là ou tout avait commencé pour ce joueur légendaire et capitaine irréprochable, son maillot sera retiré le 31 mars 2009 pendant la mi temps d’un match opposé au Hornets de la Nouvelle Orléans en présence de ses anciens coéquipiers Webber, Stojakovic, Christie ou encore Bobby Jackson et est aujourd’hui pressenti pour entrer au Hall Of Fame de la NBA.

Il est actuellement le GM de notre team favorite.

Chris Webber 1998 – 2005

Arrivé lors d’un trade avec Washington en échange du légendaire Mitch Richmond et Otis Thorpe un jour de mai 1998, Chris Webber de son vrai nom Mayce Edward Christopher Webber III avouera avoir été à la limite de la dépression et en colère à l’idée de jouer pour une des pires équipes de la ligue.

Mais l’arrivée de joueurs tels que Divac et le pick de draft de Jason Williams va lui rendre le sourire.

D’ailleurs, lors de sa première saison sous son nouveau maillot tronquée par le lock out, il sera honoré d’une place dans le All NBA Second Team avec ses 20pts et 13reb de moyenne.

Lors de sa deuxième saison, il finit dans le All NBA Third Team et auréolée d’une sélection pour le All Star Game mais échoue encore au premier tour des play-offs face aux Lakers.

Lors de la saison 2000-2001, ses stats prennent feu en même temps que l’équipe dont il est le leader statistiques aux points et aux rebonds avec 27.1pts, 11.1reb et 4.2ass qui lui vaut une quatrième place au titre du MVP et est élu dans le All NBA First Team après une nouvelle place au All Star Game.

Lors de la saison 2001-2002 ses soucis de santé commencent et il ne joue que 50 matchs mais tourne tout de même à 24.5pts, 10.1reb et 4.8ass qui lui vaut une place de titulaire lors du All Star Game.

Lors de la finale de conf’ face aux Lakers, il fera tourner en bourrique tour à tour Samaki Walker et Robert Horry avec ses 24.3pts, 10.9reb et 6.3 ass.

Lors de la saison 2002-2003 il joua 63 matchs pour 23pts, 10.5rbs et 5.4ass avec une nouvelle présence au All Star game en compagnie de Peja Stojakovic mais on en retiendra sa terrible blessure (rupture des ligaments croisés) sur une tentative de alley-oop lors de la série face à Dallas qui le gênera pour sa fin de carrière.

Lors de sa dernière saison en 2003-2004, il ne jouera que 23 matchs mais ne retrouvera jamais ses jambes d’antan.

Il sera échangé aux Sixers en compagnie de Matt Barnes et Michael Bradley contre Brian Skinner, Kenny Thomas et Corliss Williamson (une vieille connaissance).

Son maillot sera retiré le 6 février 2009 pendant la mi temps du match contre le Jazz.

Ayant été en finale pour l’intronisation au Hall Of Fame, il est considéré par de nombreux fans comme le meilleur joueur de l’histoire des Kings et nul doute qu’il aura un jour sa place parmi les étoiles de la NBA.

Mentions spéciales

Hedo Turkoglu ; Brad Miller ; Scott Pollard ; Keon Clark ; Lawrence Funderburke.

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