Luke Walton : un petit tour et puis… revient ?


Les roses sont roses, les violettes sont violettes, les Kings ne devraient pas voir la post season, comme chaque année depuis 15 ans. Les derniers playoffs dans la capitale californienne se sont produits en 2006. Des souvenirs bien lointains et même inexistants pour certains malheureux devenus fans dans les années 2010. Des questions vont devoir se poser durant les vacances d’été et le job de Luke Walton en est une qui est très pressante. 

S’il y a bien une personne dont il faut parler, c’est bien de lui. Une deuxième saison qui ne reste pas si mauvaise quand on regarde les années précédentes (sauf celle de Joerger). Néanmoins, les promesses de playoffs ne sont toujours pas tenues et la Kings Nation souhaiterait bien voir sa tête tomber. Difficile pour Luke de défendre son travail et ses apports tant ils ont été maigres durant ses deux dernières saisons.  

Pourtant, s’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas lui enlever, c’est sa capacité à faire tourner une attaque. Vous pouvez critiquer son playbook, ses rotations parfois (trop) hasardeuses, il a su trouver les moyens de construire une attaque très correcte (offensive rating de 113.9, 12ème de la NBA). Il a su régler certains défauts de l’année dernière d’un point de vue offensif, notamment en termes de vitesse d’exécution (9ème pace cette saison contre 21ème pour la précédente). Du mouvement de ballon intéressant durant certains matchs, l’explosion de De’Aaron Fox qu’on peut aussi lui attribuer, vous voyez que la liste n’est pas très longue.  

Toutefois, la confusion entre vitesse et précipitation est peut-être à pointer du doigt. En échange d’une amélioration en attaque, c’est toute la défense qui s’est écroulée (defensive rating de 118, 30ème de la NBA). Un problème d’envie de la part des joueurs ? Surement puisque l’on voit un tout autre visage sur certaines séquences de la saison et notamment en ce moment. En revanche, cette envie, c’est au coach de l’instituer, de la mettre en place. On appelle ça une philosophie de jeu (demandez aux Knicks).  

Nous pouvons retourner le dossier dans tous les sens, Luke n’est pas à la hauteur de la tâche qui lui incombe. C’est justement cela qui doit normalement le pousser vers la porte de sortie. C’est à raison que l’on peut penser de telles choses puisqu’elles sont confirmer par Sam Amick, journaliste pour The Athletic. En effet, un article datant du 5 avril note sur notre Head Coach la chose suivante. 

Le propriétaire des Kings Vivek Ranadivé a été très critique sur son coach depuis  un moment maintenant, jusqu’à émettre l’idée, au sein des agents des coachs qu’un autre changement dans ce secteur était inévitable.

Sam Amick

Oui, depuis février 2020, notre propriétaire ne serait absolument pas satisfait du travail de Luke Walton, lui qui cherche à ramener sa franchise en playoffs depuis son rachat en 2013. L’article parle des potentiels coach sur le « hot seat », c’est à dire sur la sellette et monsieur Walton en fait parti. Cette nouvelle devrait porter tout d’abord un certain enthousiasme du côté de la Californie. Malheureusement, comme toujours, les Kings restent les Kings et ce qui suit ne rappelle guère de bons souvenirs.  

Concernant, la donnée monétaire, non seulement les Kings lui doivent encore  11.5 millions de dollars sur les deux prochaines saisons (…) ils sont incapables d’étaler cette somme sur les prochaines années s’ils le virent.

Sam Amick

Oui. Vous avez bien lu. Notre précédent General Manager, Vlade Divac, n’a sans doute pas été mis au courant que l’on pouvait inclure une stretch provision sur le contrat d’un coach. Une stretch provision est le fait d’étaler le salaire d’un coach ou joueur « viré » sur plusieurs années. En d’autres termes, Les Kings devront signer un chèque unique de 11.5 millions de dollars pour Lucky Luke. Une énième disaterclass de la part du serbe qui aurait mieux fait d’être enfermé dans une cave le jour du recrutement.  

Quelques petites informations supplémentaires qui vient garnir ce dossier déjà bien complexe. Toujours selon Sam Amick, les joueurs et Luke Walton auraient une relation solide et notamment avec De’Aaron Fox, figure phare de ces Kings en quête de playoffs. Il aurait aussi une relation solide avec Monte McNair, ce qui n’arrangerait pas un potentiel renvoi.

Pour finir, dans le podcast The Carmichael Dave Show, Amick met en avant que l’argument financier sera central, mettant au second plan l’argument sportif. Une situation qui s’avère plus que confuse lorsque l’on sait que Joe Dumars, conseiller spécial de Vivek Ranadivé, aura aussi son mot à dire. Des vacances qui s’avèrent mouvementées donc. 

Quoiqu’il en soit, il faudra attendre le 16 mai pour savoir s’il faudra commencer ou non une campagne de recrutement. Nous le souhaitons ardemment et nous espérons que les motifs pour garder Walton ne seront pas que financiers… Auquel cas, ce serait encore un événement très Kangz. 

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