Kings 127 – Cavs 120 : un festival collectif de haute volée


De retour à Sacramento après un road-trip de 4 matchs, les Kings affrontaient une jeune équipe de Cleveland prête à en découdre. Soucieux de relancer rapidement la machine après une défaite deux jours plus tôt chez Stephen Curry et sa bande, les hommes de Mike Brown se sont transcendés pour venir à bout d’une des meilleures défenses de la ligue.

Boxscore

  • D. Sabonis : 21 points (5/8), 11/12 au LF, 5 rebonds et 6 passes
  • H. Barnes : 20 points à 75%, 9 rebonds à 2/4 derrière l’arc
  • D. Fox : 15 points et 8 passes

Les +

  • Une performance collective rare, 7 des 9 joueurs alignés hier ont marqué plus de 14 points, plus petit total de points pour Metu à 6 points : les Kings ont su se reposer sur leur collectif pour contrecarrer les coups de chaud de Donovan Mitchell et Caris LeVert. 30 passes sur 40 paniers marqués et seulement 9 petits turnovers, cela ne fait aucun doute qu’hier tous les joueurs ont été concernés offensivement.
  • Aurait-on (enfin) retrouvé Harrison Barnes ? Auteur d’un début de saison plus que compliqué marqué par un manque d’adresse rare et une énergie en dilettante, l’ailier des Kings a peut-être enfin lancé sa saison. Très impliqué défensivement malgré un matchup complexe avec Evan Mobley, ses rebonds défensifs (8) prouvent son impact positif dans une raquette quelque peu aux abois. Puis offensivement Harrison s’est reposé sur son QI basket et sa lecture des matchups pour s’offrir des drives faciles et des shoots à l’extérieur ouverts. Voici donc le début de saison 2022/23 de Barnes, 10 petits matchs pour préchauffer, le moteur est enfin lancé et les Kings retrouvent leur ailier shooter préféré, il faut maintenant confirmer sur les prochains matchs.
  • Deux dynamiteurs en sortie de banc : Trey Lyles et Malik Monk. 30 points combinés, des shoots dans tous les sens et une envie débordante, voilà le résumé du match de ces deux-là. Véritable feu follet depuis le début de saison, Monk aura encore su prendre ses défenseurs de vitesse. Inarrêtable quand il est parti dans ses dribbles, sa lucidité pour conclure les actions est une perle rare, il est surtout l’auteur du highlight de la nuit : après un block qui renvoie Jarett Allen dans l’Ohio, Malik part à toute vitesse dans le corner adverse (bien aidé par coach Brown) et dégaine un 3 point létal pour ses adversaires. Lyles, dans un autre registre, aura su gratter ses minutes petit à petit jusqu’à devenir primordial dans ce système tant par son apport défensif en 1 contre 1 que par ses coups de chaud offensifs. Et que dire de son buzzer à la fin du 3e QT qui permet aux Kings de respirer un grand coup avant de se lancer dans le sprint final.

Les –

  • Une défense toujours compliquée dans la peinture. Etonnement, la raquette des Cavs n’a pas tant roulé sur nos intérieurs, cependant les petits ont reçu un accès libre et continu. La défense des drives adverses a été rendu mission impossible par nos premiers défenseurs, constamment en retard, personne n’a vraiment facilité le travail défensif de Sabonis encore trop soft par peur des coups de sifflets.
  • Des rotations dans le 4e QT assez surprenantes de la part de Mike Brown, Davion Mitchell aura pris quelques minutes à De’Aaron Fox dans l’objectif de réaliser des stops défensifs, ce dernier rentrera finalement à moins de 4 minutes de la fin pour mettre le couvercle sur ce match. Il est d’ailleurs le joueur du 5 majeur avec le moins de minutes hier soir, on peut peut-être voir un lien avec sa gêne au genou.

Auteur d’un match quasi parfait et n’ayant abandonné le lead que quelques minutes, les Kings ont enfin réussi à conclure un match serré dans le money time. Après 10 matchs, Sacramento affiche donc un bilan de 4 victoires pour 6 défaites contre un des pires calendriers de la ligue et malgré un arbitrage parfois plus que douteux. La machine a l’air bien huilée et les joueurs s’amusent. Le moral est au beau fixe avant d’affronter les Lakers dans un match toujours passionnant par sa rivalité. Direction Los Angeles dans 2 jours !

Crédit photo : Rachel Kreager via Instagram

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